Essai randomisé de phase 3 entre Domvanalimab + Zimberelimab + chimiothérapie et Nivolumab + chimiothérapie chez des adultes atteints d'un adénocarcinome avancé du tractus gastro-intestinal supérieur
Cette étude est conçue comme une étude de phase 3, randomisée, ouverte, à deux bras, mondiale et multicentrique chez des participants adultes atteints d'adénocarcinome gastrique, GEJ et œsophagien localement avancé, non résécable ou métastatique.
Le bras expérimental de l'étude utilisera le domvanalimab et le zimberelimab plus une chimiothérapie, tandis que le bras comparateur utilisera le nivolumab plus une chimiothérapie. Pour le bras expérimental, l'hypothèse est que l'ajout d'un agent anti-TIGIT à un agent anti-PD-1 et à une chimiothérapie apportera un bénéfice clinique supplémentaire par rapport à un agent anti-PD-1 et à une chimiothérapie seuls. Plus précisément, des études précliniques et cliniques suggèrent que l'inhibition combinée de TIGIT et de PD-L1 entraîne une activité antitumorale synergique dans le cancer du poumon non à petites cellules métastatique et PD-L1-positif (Rodriguez-Abreu, 2020) et dans le cancer de l'œsophage métastatique à faible et à fort PD-L1
(Wainberg, 2021). Le choix du bras comparateur repose sur des données démontrant que le nivolumab en association avec le FOLFOX (oxaliplatine, leucovorine, fluorouracile) ou le CAPOX (capécitabine et oxaliplatine, également appelé XELOX) est supérieur au FOLFOX ou au CAPOX seul chez les patients atteints d'un adénocarcinome gastrique, GEJ ou œsophagien localement avancé, non résécable ou métastatique, précédemment non traité (Janjigian, 2021). L'association de comparaison est considérée comme le traitement standard dans ces indications.
L'étude est également conçue pour explorer l'efficacité de chaque bras de traitement en fonction de l'expression de PD-L1. Bien que l'efficacité des agents anti-PD-1 soit plus élevée dans les cancers à forte expression de PD-L1, il est possible que l'ajout d'un agent anti-TIGIT améliore l'efficacité du zimberelimab, même chez les participants à faible expression de PD-L1. Enfin, comme l'association du domvanalimab, du zimberelimab et de la chimiothérapie n'a pas fait l'objet d'essais approfondis dans cette population de participants, cette étude permettra également d'évaluer la sécurité et la tolérabilité du régime, d'examiner le profil pharmacocinétique et pharmacodynamique du domvanalimab et du zimberelimab avec la chimiothérapie, d'évaluer les effets sur la qualité de vie, ainsi que d'étudier les biomarqueurs potentiels associés à la réponse clinique.