Comparaison du pralsetinib aux soins standards pour le traitement de première ligne du cancer du poumon non à petites cellules métastatique positif à la fusion RET
RET est un gene que l’on peut trouver sous une forme anormale (appelée fusion) dans 1 à 2% des cancers bronchiques non à petites cellules. Cette fusion RET rend le cancer très sensible aux inhibiteurs de RET, un nouvelle famille de traitements oraux.
Le Praseltinib est un nouvel inhibiteur de RET, pris quotidiennement pas voie orale.
Dans cet essai, seuls les patients dont le cancer est porteur d’une fusion RET pourront participer. Ces patients sont en général non ou peu fumeurs.
Un tirage au sort attribuera le traitement :
- Soit le traitement standard, soit une chimiothérapie éventuellement associée à une immunothérapie (injection intraveineuse qui peut être toutes les 3 semaines ou 2 semaines sur 3, selon le protocole),
- Soit le praseltinib (pris jusqu’à progression).
Pour les patients recevant la chimiothérapie, le praseltinib pourra être proposé en 2nd intention si la chimiothérapie ne s’avère pas efficace, ou ne s’avère plus efficace.