Faire un don contre les cancers gynécologiques
Votre don accélère les recherches contre les cancers de l’ovaire, de l’endomètre ou du col de l’utérus
Les cancers de l’endomètre, du col de l’utérus, de l’ovaire (ou des trompes) sont les principales localisations de cancers de l’appareil génital féminin qui touchent près de 15 000 nouvelles femmes chaque année en France.
Le cancer de l’ovaire est un cancer ne bénéficiant pas de campagne de dépistage national. À cause de ses symptômes discrets et peu spécifiques, il est trop souvent découvert à un stade avancé, ce qui le rend difficile à guérir. Il touche près de 4 500 femmes et st responsable de 3 150 décès par an en France.
Diagnostiqué tardivement, la recherche est un des recours pour tenter de le dépister plus tôt et pour trouver de nouveaux traitements.
Les cancers de l’endomètre et du col sont plus souvent diagnostiqués à un stade localisé et beaucoup seront guéris par un traitement local. Malheureusement en cas de rechute, il n’existe souvent aucun traitement innovant efficace.
C’est pour ces patientes que l’expertise de haut niveau de Gustave Roussy est absolument essentielle, c’est pour elles que vos dons agissent directement.
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Innover pour mieux soigner, trois programmes phares de recherche :
Comprendre comment cibler le "talon d’Achille" des cancers gynécologiques
20 à 25% des cancers de l’ovaire sont associés à une mutation dans le gène BRCA qui induit un défaut de réparation de l’ADN et ce défaut de réparation les rend particulièrement vulnérables à une nouvelle classe de médicaments, les inhibiteurs de PARP. La preuve de concept a été faite avec une efficacité remarquable des inhibiteurs de PARP chez les patientes avec un cancer de l’ovaire et une mutation d’un gène BRCA. La priorité est maintenant de déterminer si un plus grand nombre de cancers gynécologiques seraient susceptibles de bénéficier de cette nouvelle classe de thérapies ciblées. Pour ce faire, les équipes du Dr Alexandra Leary se mobilisent pour identifier les autres cancers de l’ovaire ou de l’endomètre présentant aussi ce défaut de réparation qui prédirait une réponse aux inhibiteurs de PARP.
Mieux caractériser les tumeurs gynécologiques rares
Au sein des cancers de l’ovaire et de l’utérus il existe des sous-types extrêmement rares. Ce sont des maladies dites ‘orphelines’ de par leur faible prévalence mais surtout car ce sont des pathologies encore incomprises. Elles sont prises en charge comme les tumeurs plus fréquentes mais malheureusement le traitement proposé est souvent inefficace car inadapté à leur profil biologique unique. Il est impératif de mieux caractériser ces tumeurs rares afin de pouvoir proposer des thérapies ciblées efficaces et améliorer le pronostic pour nos patientes touchées par ces maladies orphelines. Le 2eme axe de recherche de l’équipe du Dr Alexandra Leary est d’effectuer des analyses poussées du profil génétique et immunitaire des tumeurs rares de l’ovaire et de l’utérus.
Identifier des immunothérapies efficaces dans les cancers gynécologiques
Des données récentes issues du laboratoire suggèrent des pistes prometteuses pour optimiser le bénéfice des immunothérapies dans les cancers gynécologiques. Par exemple, certains biomarqueurs pourraient identifier quels cancers de l’utérus seraient susceptibles de mieux répondre à une immunothérapie. D’autres données du laboratoire ont mené à un essai chez des patientes diagnostiquées avec un cancer de l’ovaire évaluant l’intérêt d’une immunothérapie associée à la chimiothérapie pré-opératoire afin de réduire au maximum l’étendue de la maladie et augmenter l’efficacité de la chirurgie. L’équipe vise à consolider ces résultats en analysant le portrait immunitaire des tumeurs avant et après traitement afin d’identifier de nouvelles combinaisons pouvant potentialiser l’efficacité des immunothérapies pour nos patientes touchées par un cancer gynécologique.
▶ Découvrez la prise en charge du cancer de l’ovaire à Gustave Roussy
Témoignage de Marie-Christine,
patiente incluse dans un essai clinique d’immunothérapie
J'allais chez le gynécologue régulièrement, je ne me sentais pas du tout menacée. C'est le scanner que m'a demandé mon gastro-entérologue à cause de douleurs au ventre qui a montré la tumeur de l’ovaire, déjà avancée. Je suis moi-même dans un essai thérapeutique. Je bénéficie de soins extraordinaires grâce à des découvertes qui ont été faites avant moi, donc j'estime que c'est à mon tour d'agir