Etude FASTIM
Responsable du programme :
Dr Monica Arnedos, oncologue médicale
Mesurer l’intérêt de la nutrition dans les cancers du sein et évaluer 2 types de jeûne avant la chirurgie
Chez les femmes atteintes d’un cancer du sein localisé, il est possible d’administrer une thérapie ciblée ou une immunothérapie avant la chirurgie. Cette approche de médecine de précision permet de choisir le traitement qui sera le plus efficace après l’opération. De plus, nos chercheurs ont découvert que le jeûne avant l’opération pouvait augmenter l’immunité contre les tumeurs de façon naturelle.
Objectifs du programme :
- Prouver que le jeûne avant la chirurgie stimule l’immunité.
- Évaluer l’impact des approches nutritionnelles préopératoires sur l’efficacité des nouveaux traitements.
- Identifier les biomarqueurs d’efficacité de ces nouvelles approches.
J’ai été diagnostiquée en janvier 2012, à la suite d’une mammographie et d’une échographie réalisées à Gustave Roussy. L’échographie montrait une masse suspecte. Le professeur Laurence Zitvogel m’a alors proposée de faire une biopsie tout de suite. Les résultats ont montré que j’avais un cancer du sein de type HER2, une forme très agressive et récidivante. Cette annonce m’a bouleversée. La prise en charge classique de mon cancer aurait dû être : ablation du sein, chimiothérapie et radiothérapie.
Mais, les médecins m’ont proposé d’entrer dans un protocole d’essai préopératoire dirigé par le docteur Monica Arnedos. Il consistait à administrer deux médicaments ciblés avant la chirurgie afin de réduire la taille de la tumeur et donc d’avoir une opération chirurgicale moins invasive. À ce stade de la maladie, on aurait dû m’enlever la totalité du sein. J’ai accepté, sans savoir si je bénéficierais de ce nouveau traitement ou des placebos. Mon envie d’aider la recherche et l’espoir de voir ma vie prolongée m’ont convaincue. Finalement, j’ai eu le traitement car la tumeur avait réduit de moitié.
L’opération s’est bien passée et le chirurgien n’a pas eu à ôter mon sein en entier. J’ai ensuite repris des séances de chimiothérapie et de radiothérapie. Cela fait 6 ans désormais que je savoure chaque jour et je ne remercierai jamais assez le docteur Arnedos et tous les soignants de Gustave Roussy. Je tiens à préciser que le traitement est un point important mais les équipes de Gustave Roussy ont été aussi d’une écoute et d’une gentillesse admirable. Cela m’a beaucoup aidée pour surmonter cette lourde épreuve.
Brigitte, 57 ans, soignée à Gustave Roussy pour un cancer du sein de type HER2