Prise en charge du cancer du rein
Le cancer du rein est la plus fréquente des tumeurs du rein. Il s'agit le plus souvent d'un adénocarcinome (80% des cas), appelé aussi "adénocarcinome à cellules claires". D'autres tumeurs malignes du rein sont beaucoup plus rares : les tumeurs tubulopapillaires ou papillaires, les carcinomes à cellules chromophobes, les tumeurs de Bellini, etc. Pour chaque type de tumeur, le traitement est bien spécifique.
Le cancer du rein est longtemps asymptomatique (ne donne pas de signe clinique). Il peut alors être découvert par hasard au cours d'un examen d'imagerie.Le sang dans les urines (hématurie) est le principal signe d'alerte.
Il est rarement héréditaire (2% des cas). Parmi les anomalies génétiques rapportées, figurent celle du gène VHL (maladie de Von Hippel Lindau), qui est indirectement impliqué dans le contrôle de la vascularisation des tumeurs.
Concertation pluridisciplinaire
La prise en charge (diagnostic et traitement) du cancer du rein nécessite le travail conjoint de plusieurs médecins de diverses disciplines : chimiothérapeutes, chirurgiens, radiothérapeutes, radiologues, anatomo-pathologistes, en collaboration avec les médecins de ville. Chaque décision majeure est prise au cours de réunions de concertation pluridisciplinaires (RCP). Dans certains cas, la présence du patient à une réunion peut être requise.
La recherche sur le cancer du rein
De nombreuses équipes de recherche de Gustave Roussy travaillent en collaboration avec les oncologues en charge des cancers du rein, afin de mieux comprendre les mécanismes de développement des cancers, les mécanismes d'action des traitements, les phénomènes d'échappement du cancer aux traitements pour pouvoir continuer à améliorer nos traitements.
Des essais cliniques sur le cancer du rein permettent par ailleurs d’accéder à des traitements innovants, tels que les anti-angiogéniques.