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Essais cliniques

Les essais cliniques

Cancers Orl

Cancers ORL, après chirurgie de rattrapage des récidives en terrain irradié

Titre de l'étude: 
ADJORL 1 Immunothérapie adjuvante après chirurgie de rattrapage dans les carcinomes épidermoïdes des voies aéro-digestives supérieures (VADS): essai de phase 2 évaluant l'efficacité et la toxicité du nivolumab seul, et de l'association nivolumab et ipimilumab.
Numéro de l'étude: 
IGR 2536
Médecin investigateur: 
Dr François JANOT
Indication: 
Cancers ORL, après chirurgie de rattrapage des récidives en terrain irradié
Description: 

Etude ADJORL1

Les cancers ORL sont souvent traités par radiothérapie, seule ou associée à d’autres traitements. Un nombre significatif de patients récidivent après radiothérapie, et le seul traitement à visée curative est une chirurgie dite « de rattrapage » en territoire déjà irradié. Cette chirurgie s’est beaucoup améliorée avec les progrès des techniques de reconstruction. En revanche, le risque de récidive du cancer après les chirurgies de rattrapage, reste important.

Pour diminuer ce risque, on teste des traitements complémentaires (traitements adjuvants) après la chirurgie de rattrapage. Pour l’instant le seul traitement complémentaire ayant montré une efficacité consiste à refaire une deuxième radiothérapie. Cette réirradiation diminue de façon importante le risque de nouvelle récidive locale, mais au prix d’une toxicité elle aussi importante. C’est la raison pour laquelle on cherche à évaluer d’autres traitements adjuvants, comme l’immunothérapie.

L’immunothérapie a montré son efficacité dans les cancers ORL dans une autre situation : la prise en charge des récidives qui ne sont pas opérables, et qui ont déjà reçu une première chimiothérapie. C’est actuellement le traitement le plus efficace dans cette situation. Dans cet essai, nous voulons voir si une immunothérapie, administrée après une chirurgie de rattrapage donnerait des résultats comparables, ou même meilleurs, que la réirradiation pour ce qui est du contrôle de la maladie cancéreuse. Et nous pensons que la toxicité de l’immunothérapie sera beaucoup moins importante que celle de la ré-irradiation.

Dans cet essai, 70 patients recevront un seul médicament dans un premier temps. Ce médicament est le nivolumab, dont l’efficacité a déjà été montrée en ORL. Il sera administré par voie intra-veineuse, toutes les deux semaines pendant les 3 premiers mois, puis toutes les 4 semaines les 3 mois suivants. Après ce premier groupe de patients, un deuxième groupe de 70 autres patients recevront une combinaison de deux médicaments d’immunothérapie pendant 6 mois: le nivolumab, administré toutes les 2 semaines, et l’ipimilumab administré toutes les 6 semaines. Des analyses biologiques seront aussi réalisées sur les pièces opératoires et dans le sang des patients, pour voir si des sous-groupes de patients bénéficient plus particulièrement d’une immunothérapie, ou au contraire pourquoi ils sont résistants.