radiothérapie vésicale chez les patients atteints de cancer de vessie métastatiques, non progressifs après une première ligne de traitement systémique
Le carcinome urothélial de vessie (CUV) est une tumeur urologique fréquente, dont le pronostic, au stade avancé, est mauvais.
La chimiothérapie à base de cisplatine pour les patients éligibles au cisplatine est le traitement des CUV métastatiques. Globalement, il a été démontré que le CUV métastatique est hautement chimiosensible avec un taux de réponse objective de 50-70%, dont 15-25% de réponse complète, mais non curable, puisque la plupart des patients répondeurs rechutent au cours de la première année, avec une survie globale médiane de 13 à 15 mois et moins de 15% de patients en vie sans maladie à 5 ans.
Le traitement local de consolidation de la tumeur primitive, à un stade métastatique, à savoir la radiothérapie de la vessie dans le CUV métastatique a été évalué dans des données rétrospectives qui suggèrent un avantage important pour cette stratégie.
Au-delà du traitement local de la tumeur primitive, une approche complémentaire consisterait également à cibler les métastases résiduelles au décours du traitement systémique.
En synthèse, la combinaison d'un traitement de clôture par radiothérapie à la fois sur la tumeur primitive et sur les métastases résiduelles chez les patients atteints de CUV métastatique sans progression après un traitement systémique pourrait constituer une avancée majeure chez ces patients. Ce traitement est l’objet de l’essai randomisé en question, appelé BLAD-RAD01 / GETUG AFU V07.