À l’occasion de la journée mondiale des femmes et filles de science, Gustave Roussy a donné la parole à deux médecins-chercheuses de l’Institut : Elsa Bernard, cheffe de groupe de l’équipe oncologie clinique computationnelle, et Françoise Rimareix, directrice médicale de l’Institut. Elles reviennent sur l’importance de la parité dans le monde médical et de la recherche.
“Il est vrai que la représentation des femmes dans l’enseignement supérieur et la recherche, en particulier dans les métiers scientifiques, est une problématique importante. De la même façon, en bio-informatique, en biostatistique, les femmes sont sous-représentées. Mais il y a des exceptions, des leaders dans le domaine, de très grande renommée. C’est important d’en avoir, car cela donne confiance aux jeunes femmes qui s’engagent dans cette voie, de voir que c’est possible, et qu’il y a des femmes qui y arrivent avec brio. Elles inspirent la nouvelle génération.
Je suis fière de participer aux progrès scientifiques, en particulier à Gustave Roussy, à cette démarche scientifique dans son ensemble, et inspirer, je l’espère. Je suis encore jeune en tant que cheffe d’équipe, mais je veux inspirer des étudiantes dans le futur pour vraiment promouvoir une recherche diversifiée, multidisciplinaire, avec une représentation des différentes personnes”.
« Je suis fière d’être une femme médecin et directrice médicale de Gustave Roussy. Je suis la première femme directrice médicale de l’Institut, puisqu’avant, ce n’était que des hommes. Je pense que cela peut représenter quelque chose pour les jeunes femmes médecins qui arrivent à Gustave Roussy. On a énormément de richesse à apporter dans ces domaines, on appréhende mieux le côté humain des choses, avec plus d’empathie, plus de compassion, et donc cela facilite la relation entre les gens. Cela, je pense, est très important. On ne prend pas des postes à responsabilités pour le pouvoir, mais pour faire avancer”.