Une étude de phase 3 pour évaluer une immunothérapie par atézolizumab chez les patients opérés d’un cancer de la vessie (cystectomie) avec de l’ADN tumoral circulant dans le sang après la chirurgie
Les patients atteints d’un cancer de la vessie infiltrant le muscle vésical sont le plus souvent traités par une chirurgie lourde (cystectomie). Dans la mesure du possible, une chimiothérapie doit précéder cette chirurgie. Cependant, dans un cas sur deux, il persiste de la tumeur malgré la chimiothérapie lorsqu’on examine au microscope le tissu obtenu à l’issue de la chirurgie. On sait alors qu’il existe un risque important de récidive. En outre, tous les patients ne peuvent être traités par de la chimiothérapie avant l’intervention en raison de problème rénal par exemple. Pour ces patients, là aussi, il existe un risque de récidive important.
Une étude récente a montré qu’on pouvait identifier avec une bonne précision les patents qui sont les plus à risque de récidive. Il s’agit des patients chez qui on détecte dans le sang (par une simple prise de sang) des débris de cellules tumorales (de l’ADN). Nous pensons que l’immunothérapie avec un anticorps monoclonal appelé atézolizumab pourrait diminuer le risque de récidive. Il s’agit d’une hypothèse qui peut être confirmée ou infirmée dans le futur.
L’étude IMVIGOR 011 vise à proposer à des patients opérés récemment de rechercher de l’ADN tumoral dans le sang. Le cas échéant, ils seront traités soit avec l’atézolizumab soit avec un placebo pendant un an.