Anaïs Terosiet-Isaac, aide-soignante au service Ardennes 

Issue d’une famille de soignants, Anaïs Terosiet-Isaac a, en quelque sorte, grandi à Gustave Roussy, qu’elle appelle « ma résidence secondaire ». Sur les conseils d’un membre de sa famille, qui travaille déjà au sein de cette « grande maison », elle y postule, à l’âge de 21 ans, et sera rapidement embauchée comme agent de décontamination au bloc opératoire. Un an plus tard, en mai 2010, la jeune femme signe son premier CDI. Elle y découvre un « univers intéressant » qui lui plaît beaucoup. « Moi qui n’avais jamais mis les pieds dans un bloc opératoire, je me retrouvais à préparer les salles avant une intervention et à désinfecter les instruments qui serviraient au bloc ».

L’aventure ne s’arrête pas là. En janvier 2012, Anaïs entame une formation de 10 mois, « stimulante, intense et rigoureuse » pour devenir aide-soignante. Une fois son diplôme obtenu, elle est affectée au service des Ardennes qui accueille des patients en courts séjours d’hospitalisation post chirurgie dermatologique, endocrinologique, gynécologique, et sénologique. Nouvelle fonction et nouvelles tâches ! Majoritairement au contact de femmes, dont la plupart sont atteintes d’un cancer du sein « avec une image de soi qui peut être affectée », la jeune aide-soignante apprécie tout particulièrement cette dimension relationnelle. « Nous sommes en première ligne pour échanger avec les patientes. Des liens de confiance se tissent. Cela leur fait du bien et c’est réciproque ».

L’empathie et la patience sont deux qualités qu’elle cultive au quotidien. « J’ai toujours cette appréhension d’échanger avec des patients dont on dit qu’ils sont un peu vulnérables ou que le contact est compliqué à établir. Mais finalement, je n’ai jamais aucun problème, le courant passe. Ils sont contents et me remercient même de m’occuper d’eux. C’est un véritable cadeau ! ». Participer au confort et au bien-être des personnes hospitalisées est sa raison d’être au quotidien.

La prochaine étape de son parcours sera peut-être de suivre une formation d’infirmière. Le projet mûrit depuis quelques années déjà dans sa tête. Il lui faudra néanmoins « du courage et une bonne dose d’organisation » pour arriver à concilier sa vie de maman et la reprise de ses études. En attendant, la jeune femme fait du sport pendant son temps libre « mon échappatoire et ma bouffée d’oxygène » tout en s’attelant avec passion à son métier. « Gustave Roussy m’a permis d’acquérir une expérience diversifiée avec des prises en charge de haute technicité. C’est très enrichissant d’être dans une structure où l’on apprend la rigueur et encourage l’empathie ».

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