Traitement du cancer de l’ovaire en rechute
Aujourdh’ui, toutes les patientes avec un cancer de l’ovaire auront reçu un inhibiteur de PARP et ou du bevacizumab. En cas de rechute ultérieure, la seule option thérapeutique est une nouvelle chimiothérapie, il n’y a aucune thérapie innovante ou ciblée disponible en entretien après la chimiothérapie. L’étude TEDOVA vise à évaluer l’intérêt du TEDOPI , une injection de ‘néoepitopes’ (des protéines visant à stimuler le système immunitaire) seule ou en association à une immunothérapie classique (le pembrolizumab).
Cette étude concerne des patientes avec un cancer de l’ovaire en rechute ayant précédemment reçu un inhibiteur de PARP et du bevacizumab (ou n’étant pas éligible) et qui viennent de terminer une nouvelle ligne de chimiothérapie à base de sels de platine. Si à la fin de la chimiothérapie leur maladie est bien contrôlée, elles seront randomisées (tirage au sort) à
- la prise en charge standard (surveillance rapprochée) ou
- à une injection de TEDOPI toutes les 3 semaines x 6 puis toutes les 6 semaines jusqu’à un an puis tous les 3 mois jusqu’à 2 ans, ou
- TEDOPI comme ci-dessus plus pembrolizumab en perfusion d’une demi-heure toutes les 3 semaines x 6 cures puis toutes les 6 semaines jusqu’à 2 ans.
Le traitement est poursuivi tant qu’il est bien toléré et efficace, jusqu’à 2 ans. Dans certains cas peut se discuter une poursuite au-delà de 2 ans.
Un scanner sera réalisé tous les 3 mois pour juger de l’efficacité.