12/19/2016

Pour un maintien de l'accès rapide à l'innovation thérapeutique

Autorités de tutelles, agences réglementaires et de moyens, médecins, chercheurs, académiques et industriels, associations de patients… Le Département d'Innovation Thérapeutique et d'Essais Précoces (DITEP) de Gustave Roussy a réuni lors de sa Table Ronde du 9 décembre 2016 les acteurs de l’innovation thérapeutique en cancérologie. 32 orateurs et 300 participants se sont ainsi rassemblés pour débattre de la recherche clinique précoce et de la dynamique française face en la matière. Objectifs : faire partager les critères-clés de l’attractivité de la recherche clinique française, développer les atouts et lever les freins à l’innovation en cancérologie en émettant des recommandations à l’ensemble des tutelles.

De plus en plus nombreuses et toujours plus efficaces, les innovations thérapeutiques se construisent et se réalisent à un niveau mondial. La France possède des atouts pour inciter le développement des nouvelles molécules sur son territoire : son excellence médicale et scientifique, ses infrastructures hospitalières de qualité, ses programmes de screening moléculaire… Mais les évolutions réglementaires récentes, des délais d’approbation des études trop longs, des financements publics contingentés menacent son attractivité et donc l’accès précoce des patients français à l’innovation. Dans ce contexte, comment la Société peut-elle garantir un accès rapide aux innovations de façon pérenne ?

"Il s’agit d’un sujet à fort enjeu sociétal et cela devient de plus en plus difficile. Chaque acteur fait état de la complexité qu’il gère lui-même en interne. Il faut améliorer l’ensemble de l’écosystème de la recherche clinique précoce si l’on veut maintenir la France en tant que moteur de l’innovation thérapeutique", précise le Pr Jean-Charles Soria, chef du DITEP.

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