Département d'hématologie

Chef de département
Dr Stéphane de Botton

 

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Département d'hématologie

Présentation

Le Département d'hématologie de Gustave Roussy est spécialisé dans la prise en charge de toutes les hémopathies malignes, en particulier :

Hémopathies myéloïdes

  • Leucémies myéloïdes, aiguës et chroniques
  • Syndromes myéloprolifératifs
  • Syndromes myélodysplasiques
  • Pathologies mixtes, myélodysplasiques et myéloprolifératives

Hémopathies lymphoïdes

  • Leucémies lymphoïdes, aiguës et chroniques
  • Lymphomes malins non Hodgkiniens
  • Maladie de Hodgkin,
  • Myélome multiples

Le Département d'hématologie rassemble cinq unités d’hospitalisation complète, une unité d'hospitalisation de jour et un service de consultations externes. Les médecins du département travaillent en étroite collaboration avec les médecins du plateau technique de biologie médicale dont une partie est dédiée aux explorations hématologiques, et avec tous les autres départements de Gustave Roussy pour assurer une prise en charge optimale des patients. 

Organisation du département

Les six unités d'hospitalisation du département sont :

  • Une unité d'hôpital de jour (13 places), au rez-de-chaussée de l'Institut
  • Deux unités de soins intensifs, secteurs dits "protégés" :
    - L’unité Paris D1 (10 lits) située au 8ème étage
    - L’unité Paris D2 (10 lits) située au 8ème étage
  • Trois unités d'hospitalisation conventionnelle :
    - L’unité Côte d’Or (8 lits) au 3ème étage
    - L’unité Suzanne Axel (14 lits) au 8ème étage
    - L’unité Manche (10 lits) au 6ème étage

Recherche

La recherche en hématologie est pilotée par le Comité 110 de Gustave Roussy. L’objectif du programme de recherche du département est de mettre à la disposition de ses patients toutes les options thérapeutiques possibles, y compris des solutions innovantes encore en évaluation. Le traitement proposé à chaque patient correspond aux standards internationaux. Le médecin peut inviter le patient à participer à un programme de recherche, tel que :

  • Un essai clinique de phase III qui compare un traitement de référence, considéré par la communauté internationale comme un standard, à un traitement susceptible d’améliorer le résultat sur la base d’études antérieures dont les conclusions sont présentées au patient.
  • Un essai clinique de phase I ou de phase II lorsque le traitement de référence n’a pas permis pas d’obtenir le résultat attendu. Le département d’hématologie interagit alors avec le département d’innovation thérapeutique et d'essais précoces (DITEP). Le médecin s’assure que le patient répond aux critères permettant de lui proposer d’accéder au nouveau médicament. Il explique au patient ce qu’est cette solution thérapeutique et pourquoi elle est proposée.
  • Une étude non thérapeutique lorsque le médecin demande au patient l’autorisation de prélever un tube de sang ou de moelle supplémentaires pour la recherche à l’occasion d’un bilan biologique. Le but est de réaliser dans une des équipes de recherche INSERM ou CNRS du site, des travaux sur la maladie que présente le patient. L’analyse approfondie des échantillons issus des patients permet souvent de mieux comprendre les mécanismes de la maladie et de chercher de nouvelles options thérapeutiques que l’analyse de modèles élaborés dans un laboratoire.

Dans tous les cas, les études réalisées ont reçu l’aval d’un comité d’éthique et toutes les autorisations administratives imposées par la loi. Le patient n’est inclus dans une étude que s’il a donné son consentement signé et peut en sortir à tout moment s’il le décide.

En matière d'hématologie, les équipes de recherche de Gustave Roussy ont un intérêt particulier pour :

  • Les leucémies aiguës, en particulier les leucémies aiguës myéloïdes, et leur traitement, qu’elles soient primitives ou secondaires. Par exemple, les équipes participent très activement au développement de médicaments ciblant les mutations des gènes IDH1 et IDH2, ainsi que des inhibiteurs d’épissage.
  • Les syndromes myéloprolifératifs, en particulier la maladie de Vaquez, la thrombocytémie essentielle et la myélofibrose. C’est à Gustave Roussy qu’a été identifiée en 2005 la mutation du gène JAK2, conduisant au développement d’un médicament mis sur le marché en 2011.
  • La leucémie myélomonocytaire chronique, Gustave Roussy hébergeant une équipe explorant en profondeur les mécanismes de cette maladie, et plus généralement les mécanises des syndromes myélodysplasiques
  • Les prédispositions génétiques aux hémopathies malignes et les altérations génétiques et épigénétiques conduisant à l’apparition de ces maladies. C’est à Gustave Roussy qu’ont été identifiées en 2009 les mutations du gène TET2 dont on sait maintenant qu’elles constituent un terrain propice à leur émergence.

Outre le DITEP, le département d’hématologie travaille donc en relation très étroite avec les équipes de recherche de l’Université Paris-Sud située sur le site de l’hôpital, en particulier les unités Inserm U1170 et U1018 et l’unité mixte CNRS 8200.

Enseignement

Les médecins du département participent à l’enseignement de la discipline à la Faculté de Médecine Paris-Sud et le département accueille régulièrement des étudiants en formation. Les internes en médecine bénéficient de séances de bibliographie hebdomadaires, de séminaires de formation organisés au niveau de l’Institut, de la Région Ile de France ou au niveau national, et d’un enseignement au lit du patient.

Les équipes de recherche sont rattachées à l’Ecole Doctorale de Cancérologie de l’Université Paris-Saclay au sein de l’Ecole des Sciences du Cancer. Les médecins et chercheurs de Gustave Roussy participent à l’enseignement de troisième cycle (masters et diplômes interuniversitaires) organisés par d’autres universités. Le cas échéant, les médecins du département peuvent être invités à participer à la formation de médecins étrangers dans le cadre des partenariats de l’Institut.

 

 

 

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