Malgré une prise en charge précoce combinant une chirurgie large associée à une radiothérapie post-opératoire, les mélanomes muqueux ont un pronostic sombre avec une survie globale à 5 ans inférieure à 30% et un contrôle médian de la maladie de 24 mois. Le potentiel métastatique de ces tumeurs ne permet au mieux, généralement, qu’un contrôle local de la maladie.

L’utilisation d’une immunothérapie par anti-PD1 a montré des résultats prometteurs dans le traitement des mélanomes muqueux non opérables. L’essai IMMUQ va donc associer une immunothérapie anti-PD1 (PEMBROLIZUMAB, Merck) en traitement néo-adjuvant suivi d’une chirurgie, d’une radiothérapie post-opératoire en IMRT et d’un traitement d’entretien par anti-PD1 pour une durée totale d’un an. Notre critère principal d’évaluation sera la DFS à deux ans. Nous y associerons de la recherche translationnelle avec notamment la recherche de biomarqueurs prédictifs de la réponse aux anti-PD1.